Caroline en Corée

vendredi, mars 30, 2007

allumez le feu





...ou plutôt : les feux. Et oui, car en cette période de nouvel an chinois, ça « pète » dans tous les sens comme on dit. En fait, à partir du 17, à minuit, donc dès le début du 18 février, tout le monde célèbre la nouvelle année en allumant toutes sortes de pétards, de feux d’artifices, plus ou moins bruyants et beaux. En résumé, c’est un spectacle continu, qui dure de manière intense et quasi continue sur 4 ou 5 jours, puis qui s’éteint à petit feu au bout d’une semaine d’activité. C’est assez impressionnant, et tout le monde y participe, les petits comme les grands, d’ailleurs, nous aussi on a fait péter les nôtres. Sylvain était ravi, comme un enfant. Dommage que vous n’ayez pas le bruit et l’odeur (sans mauvais jeu de mots), mais vous pouvez quand même voir les restes...Le lendemain, chacun nettoie devant sa porte. Et tout ça dans une ambiance bonne enfant.

encore Tian’anmen et ses abords





Le décompte pour les JO de 2008 et bien là et se situe à l’endroit immanquable de la ville. Quant à Mao, il repose au sein de l’immense bâtiment illuminé qui se trouve en plein milieu de la place.

la place Tian’anmen






Tristement célèbre, voici le cœur de Beijing, l’endroit où le communiste est illustré à l’extrême : d’immenses avenues quasi désertes, des militaires et des gardes à tous les coins de rues, des bâtiments aux formes épurées, des drapeaux partout, bref, on ressent bien cette atmosphère si particulière.

des fleurs en plein moi de février ?



C’est bien ce que l’on peut se demander, en voyant de loin ces arbustes, mais un peu perplexe quand même, et à juste titre puisque ce sont des fleurs artificielles. Pour celles qui sont sur les branches, il faut une sacrée patience pour enrouler ces colliers de fleurs, branche par branche...Sacrés chinois...

visite culturelle au musée national d’arts






Nous trouvons ici différents styles d’art : du classique au plus moderne, en passant par les jeux de lumières et autres messages subliminaux. Amusez vous donc à trouver le mot qui est écrit dans le tableau à dominantes de rouges...Attention...la réponse est...« honey ». Ca y est, vous l’avez vu ?

promenade au parc de la mer du nord






...encore, car en poursuivant la ballade, on peut découvrir cette pagode blanche haute de 36 mètres, ainsi que l’étendue de la cité interdite...avant d’y pénétrer un peu plus tard...Au passage également, nous noterons les détails et les couleurs vives des peintures qui ornent les bâtiments.

prenons un peu la température





Il suffit de regarder comment mon petit Sylvain et ma petite Heidi sont couverts, et l’état du lac juste derrière eux...Mais bon, il y avait quand même du soleil, donc on ne va pas trop se plaindre. Nous sommes sinon dans le joli parc appelé « parc de la mer du nord », très agréable, comme toujours, surtout que là encore, c’était vraiment sympa de retrouver Sylvain, un très bon ami de Bordeaux et en échange à Yonsei avec moi (ça, c’est pour rappel et resituer un peu les choses). Et puis, depuis un mois et demi que l’on ne s’est pas vus, on en a des choses à se raconter, surtout après tant de voyages, c’était donc bien sympathique de passer 3 jours ensemble.

dans les hutongs






Quelques petits magasins, des entrées de maisons, des rues étroites et enchevauchées, c’est ça le quartier traditionnel de Beijing. J’ai apprécié de me perdre au hasard de ces petits dédales, découvrant toujours quelque chose de typique aux coins et recoins de chaque rue...Un vrai plaisir.

Beijing





...ou Pékin, en français. Je ne comprends toujours pas pourquoi il faut qu’on se singularise et que l’on utilise un autre nom pour parler de la capitale de la Chine, parce que je peux vous dire que si je prononce le mot Pékin ici, et bien personne ne me comprendra...Bref, parenthèse faite, nous sommes ici à la tour de l’horloge (ça aussi, avec la pagode et la tour du tambour, ce sont des classiques en Chine, chaque ville, ou presque, à les siens). La vue d’en haut est assez surprenante, puisque l’on voit au premier plan les hutongs, ces vieux quartiers traditionnels que le gouvernement tente petit à petit de raser, et en arrière plan, ces grands immeubles vitrés, aux couleurs parfois étonnantes. Encore une belle illustration de la Chine et de ses contrastes.

Xian-Beijing en train



Et oui, on ne s’en lasse pas, on embarque à nouveau, pour seulement 13h de train cette fois-ci : trop facile. Et comme d’habitude, Heidi et moi aimons bien jouer aux cartes (entre autre), manière de faire passer le temps...et comme d’habitude encore, les chinois, s’intéressent de très près à tout ce que l’on fait...tant et si bien, qu’ils ont joué avec nous, à nos jeux : c’était vraiment sympa. Ils nous ont même acheté des boissons et nous ont cédé leurs sièges pour que l’on puisse dormir allongées pendant la nuit : vraiment adorables. Je peux vous assurer que mon image des chinois est bien loin des clichés que l’on peut entendre, je pense qu’il suffit juste de les « apprivoiser » et de leur montrer que l’on n’est pas là pour les envahir et tout révolutionner, mais juste pour profiter des beautés de leur pays, découvrir leurs traditions, leurs coutumes, bref, leur façon de vivre au quotidien. Tout cela pour dire que nous avons encore pris de bonnes leçons de vie, de partage et d’échange. Perso, j’en redemande.

dayan ta






...ou en français, « la grande pagode des oies sauvages ». Comme vous avez pu le constater, beaucoup de villes chinoises possèdent une pagode, mais la particularité de celle de Xian est qu’elle est fortifiée et qu’elle n’est pas autant décorée et alambiquée que la plupart des autres pagodes. Les alentours sont également fort sympathiques, agrémentés de parcs, de statues et autres jardins.

encore des soldats




Je ne m’en lasse pas, je vous en remets quelques uns, le jeu est d’observer les détails maintenant. Ca me rappelle un peu les BD « où est Charlie ? ».